Mardi 9 décembre, nous avons eu le plaisir d’accueillir Emilie Parnière pour une pause circulaire autour de la normalisation. Retour en mots sur cet événement !
Emilie PARNIERE
AFNOR Auvergne Rhône Alpes
RSE et économie circulaire
Une norme, c’est :
Une norme est d’application volontaire.
Le groupe AFNOR coordonne et anime la normalisation en France. Il :
La construction d’une norme suit un processus précis :
En conclusion, une norme vise à :
La normalisation autour de l’économie circulaire a débuté par la publication, en octobre 2018, de la NF XP30-901.
Depuis annulée, cette norme avait pour vocation d’aider les organismes à mettre en oeuvre un système de management de projet d’économie circulaire. Il s’adressait à tous types d’organismes quelle que soit leur taille ou leur nature. Il avait pour objet d’organiser de façon systémique un système de questionnements autour des trois dimensions du développement durable et des sept domaines d’action de l’économie circulaire à chaque étape de la démarche d’amélioration continue. Il définissait les termes, principes, pratiques ; et spécifiait des exigences et recommandations relatives au système de management de projet d’économie circulaire.
Son élaboration était basée sur la vision de l’économie circulaire portée par l’ADEME et avait réuni 50 participants. Il a permis de promouvoir la vision française à l’international.
Un comité technique a été créé, sous la présidence de Catherine Chevauché,
Directrice Stratégie et Innovation – Développement Durable au sein de Veolia. 106 pays sont réunis autour de la table ainsi que 19 organisations internationales. Cette très forte mobilisation vaudra au projet le prix Eicher Mobilisation Internationale.
Elle définit des termes clés, établit une vision et les principes d’une économie circulaire, et fournit des recommandations, y compris des actions possibles, à mettre en oeuvre par un organisme.
Elle s’oriente autour de 6 principes :
C’est la première fois qu’on replace le système économique au sein du système social et lui-même au sein du système environnemental.
Elle fournit des recommandations pour les organismes souhaitant faire évoluer leurs modèles de création de valeur et réseaux de valeur linéaires vers des configurations circulaires en :
Elle fournit des exigences et recommandations pour aider les organismes à mesurer et évaluer un système économique défini afin d’en déterminer la performance de circularité à un moment précis. La mesure et l’évaluation sont effectuées par la collecte et le calcul de données à l’aide d’indicateurs de circularité obligatoires et facultatifs.
Elle établit une méthodologie générale permettant un échange d’informations qui favorise l’interopérabilité des informations liées à l?économie circulaire, grâce à l’utilisation d’une fiche de données de circularité des produits (FDCP).
Elle énonce des principes, des exigences et des recommandations destinés aux organismes afin de favoriser la durabilité et la traçabilité des activités et des processus de valorisation des matériaux secondaires.
Plusieurs normes sont en conception pour les années à venir :
