Discours d’inauguration Salon SoluCir 

Lors de la troisième édition du Salon SoluCir qui s’est tenue les 28 et 29 mai 2024 à Chambéry, les élus des 4 collectivités partenaires de SoluCir ont prononcé un discours fort que nous souhaitons partager avec vous.
Merci aux élu.e.s :
  • Marie Bénévise, Vice-Présidente de Grand Chambéry, en charge de l’économie circulaire et de la valorisation des déchets,
  • Jean-Marc Drivet, Vice-Président de Grand Lac, en charge de l’économie circulaire et de la valorisation des déchets,
  • Christian Rophille, Vice-Président de Grand Annecy, en charge de l’économie circulaire et de la valorisation des déchets,
  • Béatrice Chauvetet, Vice-Présidente de Rumilly Terre de Savoie, en charge de l’environnement et la transition énergétique.

Et si le salon Solucir était le déclencheur d’une formidable mise en action sur l’économie circulaire sur nos 2 Savoie…

Oui et les entreprises en repartiraient convaincues que l’économie circulaire est le modèle d’avenir, qui garantit leur robustesse pour traverser les crises. Les élus et techniciens de collectivités auraient trouvé des solutions auprès des exposants du salon, des idées inspirantes dans les ateliers & conférences auxquels ils auraient participé et de nouveaux projets germeraient dans leurs esprits.
Chacun repartirait enthousiasmé, prêt à relever le défi de la transformation, avec de nombreux contacts pour coopérer avec les autres acteurs du territoire.
Les échanges se prolongeraient après le salon, de nouvelles rencontres s’organiseraient, de nouveaux lieux dédiés à l’économie circulaire émergeraient, des pôles de l’économie circulaire par exemple, de nouvelles entreprises se créeraient pour générer des boucles locales et développer de nouvelles filières. Les collectivités seraient fortement impliquées et continueraient à impulser cette transformation.

Ainsi Tous les acteurs du territoire travailleraient de concert et coopéreraient vers la réalisation d’un objectif commun : préserver les ressources de notre territoire si fabuleux ! Les entreprises auraient fait de l’écoconception la norme, les ressources seraient produites, utilisées puis valorisées localement. Les biodéchets retourneraient nourrir nos sols, les zones de maraîchage se développeraient dans les espaces verts, les habitats collectifs auraient tous leurs jardins partagés et leurs composteurs collectifs.
La majorité des produits seraient transformés sur le territoire, qui deviendrait majoritairement autonome pour son alimentation.
Les ressources des matériaux du BTP proviendraient de sources locales, des matériauthèques du territoire, du réemploi.
Le mobilier urbain serait fabriqué uniquement en réemploi, comme par exemple des abris vélo intégralement en ski usagé.

Et même plus encore Chaque quartier aurait ses magasins de réemploi, des anciens sites industriels se transformeraient en villages de l’artisanat local et de la seconde main, les zones d’activités hébergeraient des entreprises d’upcycling et des matériauthèques. Acheter d’occasion ou louer son matériel serait devenu un réflexe et tendance sur le territoire.
Les citoyens auraient du temps pour s’impliquer dans les quartiers et dans la vie politique, du temps à partager avec leurs voisins, leurs proches, du temps pour préserver les biens communs.
La circularité serait au programme dans les écoles : du primaire à l’université, le lien à la nature serait au cœur de l’éducation et des programmes, les cours d’écoles deviendraient des zones vivrières.
Partout sur le territoire, les sols auraient droit au repos, transmettre un sol fertile avait plus de valeur que transmettre un sol artificialisé, la préservation de la biodiversité serait devenue un prérequis. On respecterait les saisons et leurs produits et les habitants seraient tous agriculteurs une partie de leur temps pour produire en local.

Et au final en 2040, le territoire aurait encore gagné en qualité de vie, la préservation de nos ressources et de notre cadre naturel serait placée au centre des décisions économiques et politiques, les habitants seraient plus confiants dans leur capacité à résister aux crises, ils auraient retrouvé du sens dans leur travail. Les activités économiques produiraient ce dont on a besoin localement. Le lien social, la créativité & l’innovation se seraient renforcés. Le territoire serait engagé vers la voie de sa régénération et inspirerait d’autres territoires partout en France et même ailleurs !

Et surtout n’oubliez pas, c’est aujourd’hui que commence ce récit ! 

©Caroline MOUREAUX